Présentation de l’ouvrage « Un jour, nos voix se tairont » par Jean Villeret et Julien Le Gros les 23 et 24 juin 2023 en Alsace

 

 Jean Villeret fait partie des derniers survivants français du camp de concentration de Natzweiler-Struthof. Comme lui, ils ne sont plus qu’une poignée à pouvoir témoigner de ce qu’ils ont vécu, dans l’enfer nazi, il y a 80 ans. Face à l’urgence de faire entendre leur voix, le journaliste Julien Le Gros a choisi de recueillir le témoignage de Jean Villeret.

Aujourd’hui centenaire, cet ancien résistant a été déporté au camp de concentration de Natzweiler-Struthof, le 7 juillet 1944, comme détenu NN (Nacht und Nebel), à l’âge de 21 ans. Il a également été déporté à Allach, un camp annexe de Dachau, et à Dachau même. C’est là qu’il a été libéré par les Américains, le 29 avril 1945.

Jean Villeret se qualifie lui-même de « miraculé ». Près de huit décennies après les faits, il raconte son parcours à Julien Le Gros : sa jeunesse dans une famille ouvrière à Maisons-Alfort, son entrée en résistance chez les Francs-tireurs partisans, sa déportation, son engagement social auprès des jeunes… L’ouvrage intitulé Un jour, nos voix se tairont, paru en avril 2023 aux éditions Alisio, est le fruit de leurs entretiens. Les deux hommes y évoquent aussi des notions telles que le « devoir de mémoire », l’antifascisme, ou encore les valeurs de la Résistance.

Le public aura l’occasion de les rencontrer en Alsace, lors de la présentation du livre :

– le vendredi 23 juin 2023, à 17h30, au Club de la presse Strasbourg Europe (10 place Kléber à Strasbourg),

– le samedi 24 juin, à 11 h, au Centre européen du résistant déporté, à Natzwiller (route départementale 130).

L’entrée sera libre, sans inscription préalable.

Jean Villeret vit à Alfortville (Val-de-Marne). Il a consacré une partie de sa vie à témoigner de l’enfer concentrationnaire auprès des jeunes générations. Il est ainsi un passeur d’histoire et de mémoire. Sa présence régulière au Centre européen du résistant déporté – Site de l’ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof, notamment lors de cérémonies commémoratives, est le signe d’un engagement en faveur de la démocratie et de la paix. Inlassablement, Jean Villeret raconte son vécu dans les camps. Et, surtout, il transmet, avec cet esprit de combattant qui l’anime, les valeurs de démocratie, de tolérance et d’espoir. Témoigner, pour lui, « n’est pas un devoir de mémoire, c’est simplement le combat que je mène aujourd’hui, pour un monde meilleur ».

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